Humeur

Gourmet f%*# oriental

Hier soir j’ai voulu tenter un truc. Là, tu te dis, ça part mal. Et tu as raison.Hier c’était lundi et je me rends compte mollement sur les coups de dix-sept heures qu’il n’y a plus rien dans le frigo. En général qui dit rien dans le frigo, dit resto… (t’aime bien ce proverbe aussi?). Mais le resto, on y avait été la veille et l’avant veille alors il ne faut pas trop abuser des bonnes choses… quoique.
Il se trouvait que dans l’après-midi, j’avais reçu dans ma boite aux lettres un somptueux « take-away » menu que voici

Gourmet f%*# oriental

Le truc à Londres c’est que tu reçois au moins un « take-away » menu par jour dans ta boite aux lettres. C’est souvent 2 ou 3 en fait. Alors c’est drôlement tentant de se la jouer paresseuse des fourneaux.

Soit!

Anyway last night j’étais lasse et feignasse. Inspirée par ce joli menu oriental en papier glacé me voilà partie dans la douce réflexion du « mais que vais-je donc commander pour le dîner ?». Un putain de dilemme si tu veux mon avis, vue la litanie de tous ces mets asiatiques aussi appétissants les uns que les autres. Je ne te raconte pas le brain storming. Ereintant, sister, éreintant.

Une fois le choix arrêté (je te rappelle que je commande pour 3 personnes… c’est pas si facile la vie), je décide de commander… par internet. Car il faut vivre avec son temps. Commander un take-away par téléphone? So nineties, baby!

Je passe donc commande sans encombre sur le site du Gourmet Oriental (pour ne pas le citer, d’ailleurs, je ne devrais pas le citer – oups, trop tard). Le procédure est simple et sécurisée. Et c’est parti pour un 34a, 110, 133 et 152a.

Oui, moi aussi, j’ai toujours aimé la poésie des menus asiatiques.

A ce stade, tout va bien: je reçois l’email de confirmation qui m’assure que ma commande a été passée, le paiement autorisé et que la livraison aura lieu entre 7pm et 7.45pm.

Je vaque et profite de ce temps libre de ménagère libérée pour finir une traduction pénible.

Il est maintenant 7.50pm et toujours pas l’ombre d’un Japanese Stir Fried Udon Noodle. Un léger doute m’envahit pendant que Molly crie famine. Je me saisis calmement de mon téléphone et compose le numéro indiqué sur le beau menu en papier glacé (de mes deux). Une voix asiatique me répond. Cela commence bien je me dis. A moins mon Tom Yam n’est pas préparé par un Tchéchène (ce qui n’a rien d’incompatible, tu me diras… dans l’absolu).

« Good evening » que je lui dis dans un anglais ferme mais ami. « I’m waiting for a delivery ».
« Your postal code, please » qu’elle me répond.

Il faut savoir qu’à Rosbifland, le code postal est un vrai sésame… même pour retrouver une commande d’Udon Noodles.
Je lui donne mon code postal. Elle me répond qu’elle n’a pas reçu ma commande. Je lui réponds que ma banque, elle, a déjà débité le montant de la transaction.

S’en suis une longue discussion dont je vais t’épargner le contenu ennuyeux et prévisible.

Il a fallu que je repasse commande et la voix hostile au téléphone (elle est devenue hostile la garce) me garanti une livraison dans l’heure qui suit. Ce qui fut fait.

Le fiasco ne s’arrête pas là… (A SUIVRE)

La suite demain… l’occasion d’une petite devinette peut-être.

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