L’avantage de passer ses vacances dans un trou presque perdu c’est qu’on est pratiquement sûr de ne pas trouver de WIFI aux alentours. Sauf qu’il y a des petits malins qui avaient dégotté un réseau tout près de l’église. Il fallait cependant avoir rudement envie de surfer car entre la réverbération du soleil et les averses de pluie, il n’était pas bien facile de lire l’écran du portable. Tout ça pour vous dire que j’ai passé des vacances Internet free et que cela m’a fait le plus grand bien. J’ai redécouvert les joies de la lecture peinarde et presque sans interruption.
En une quinzaine de jours j’ai lu bien plus que je n’avais lu depuis un petit moment.
J’ai terminé le Stephen Clarke « Merde Actually« , toujours aussi pertinent dans son observation des Frenchies.
Ensuite je me suis attelé à « L’erreur est humaine » de Woody Allen. Il s’agit d’un recueil de nouvelles loufoques qui m’a rapidement ennuyé mais que j’ai quand même terminé.
Ensuite j’ai lu le délicieux petit livre d’Hubert Michel « Mes péchés bretons »: « Eloge des crêpes, galettes, saucisses, et autres délices culinaires bretons, satire du parisianisme, élégantes rêveries érotiques Hubert Michel, remarquable styliste, fait éclater rires et saveurs dans des textes ciselés plein d’humour et de fantaisie. Au cours de ce festin, multipliant les formes narratives, il s’amuse sans pitié de certaines de nos bouffonneries gastronomiques et nous fait partager son goût du péché. » – Présentation de l’éditeur. Un petit recueil succulent chez Nil éditeur dans la collection « Exquis écrivains » qui donne envie de découvrir les autres opus de cette petite collection.
Puis j’ai lu « La Baïne » d’Eric Holder que je souhaitais lire depuis un petit moment. J’ai beaucoup aimé: Sandrine réalise enfin son rêve : habiter toute l’année dans une grande maison du Médoc. Mariée, mère de deux enfants et entourée de ses amies, la routine quotidienne la plonge parfois dans la mélancolie. Survient alors Arnaud – le Parisien – venu en repérage pour un film. L’horizon de Sandrine soudain s’illumine. Mais la rumeur sur leur relation enfle, jusqu’à l’inévitable… Attention, je tiens à signaler que le style n’a rien à voir avec un quelconque Musso ou Levy! Je préfère prévenir.
Et je suis en train de terminer mon 3ème Douglas Kennedy, « Une relation dangereuse », et comme d’habitude c’est très bien

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